Gerry Judah et ses sculptures défiant la gravité

Gerry Judah est un artiste et designer britannique, né à Calcutta en 1951. Il vit et grandit au Bengale Occidentale jusqu’à l’âge de dix ans, avant de déménager et s’installer à Londres avec l’ensemble de sa famille .

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A 66 ans, Gerry Judah est un artiste connu pour ses sculptures monumentales, souvent liées au monde du design automobile. Ses sculptures prennent place tous les ans au festival de la vitesse de Goodwood. Il s’agit d’une course rassemblant de nombreuses voitures  modernes et classiques dans la région du Sussex, au Royaume-Uni.

Tous les ans pendant ce rassemblement il expose une oeuvre consacrée a une marque. Cette oeuvre retrace l’histoire de la marque en rendant hommage aux modèles les plus célèbres.

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En 2012, il expose une sculpture à l’effigie de la marque Lotus. Celle-ci est composée de 6 modèles de Formule 1 disposés sur des courbes blanches reprenant, dans l’esprit, la forme d’un circuit. Cette route entremêlée est réalisée en feuilles d’acier, uniquement reliés aux  joints sur les cotés. Aucune armature interne n’est présente car la structure est autoportante grâce à la forme entremêlée et régidifiée avec à la raideur de la feuille d’acier. Cette technique de construction a été réalisée en hommage à Colin Chapman fondateur et concepteur de Lotus, ayant présenté le châssis monocoque à la course automobile. La sculpture reprend donc le même principe que les voitures construites en une seule pièce. La sculpture pèse à elle seule 60 tonnes et la forme sur laquelle repose les Formule 1 mesure 150 mètres de long.

Les installations de Gerry Judah mettent chaque année à l’honneur une marque automobile différente. Les sculptures sont donc réalisées en collaboration avec les marques en question.

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L’artiste, entremêlant art et design automobile, nous donne un nouveau point de vue et un nouveau point d’observation sur les modèles de voitures exposés. On peut considérer ses sculptures comme une scénographie et un moyen de présenter les voitures d’une manière totalement différente et innovante. En effet, sa structure réutilise la technique de construction d’une voiture monocoque, ce qui crée un parallèle entre la voiture et l’oeuvre.

Les spectateurs peuvent graviter autour et en dessous de cette gigantesque installation en toute liberté. Cela apporte une infinité de point de vue sur cette oeuvre et une interprétation différente de la sculpture. L’infini, une boucle , un circuit, un croisement, tout est une question de point de vue et d’interprétation.

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Sources :

 

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